ANIS VERT GRAINES 40 g Le fenouil, l'aneth, le carvi et le cumin rappellent la saveur de l'anis vert . Utilisation : Pâtisserie, pain d'épice, soupe de poissons, mouton rôti, sauces, gibiers, salades. Excellente infusion digestive. Extrêmement parfumées, les graines peuvent se grignoter tel quel.
Originaire du pourtour méditerranéen, l'anis s'est répandu à travers le bassin méditerranéen, notamment en Grèce et en Égypte. La première mention de l'utilisation de cette épice se trouve dans le papyrus Eber, un des plus anciens traités médicaux écrits vers 1550 av. J.-C., où elle est mentionnée comme étant utile contre les troubles digestifs et les douleurs dentaires. On la nommait alors "aniketon", qui signifie "l'invincible", car il s'agissait d’un ingrédient indispensable à un remède miracle censé guérir tous les maux. Dioscoride, au premier siècle de notre ère, déclara que l'anis infusé possède des propriétés réchauffantes, siccatives et dissolvantes et qu’il favorise la respiration, soulage la douleur et apaise la soif. La graine a longtemps été considérée comme aphrodisiaque. En Chine et en Inde également, l’anis était très utilisé; on le retrouve aujourd'hui encore dans le mélange de graines pour finir un repas appelé "Pan Massala". Charlemagne, grand amateur d’aromates, ordonna que tout son empire en consomme. A cette époque-là, l’herbe était très prisée et offert en cadeau aux personnalités importantes telles que les rois ou le Pape. Le Moyen-Âge vit naître une confrérie appelée des anysetiers qui possédaient le monopole de la distribution de cette graine : ils produisaient alors des remèdes liquides ou solides tels que des sirop ou des élixirs. Cette confrérie existe encore aujourd'hui sous le nom d'"Ordre international des anysetiers". Au XIVe siècle, Edouard Ier décrétait que l'anis devrait être taxée ; ce qui fit grimper son prix à un niveau très élevé. L’anis faisait partie des semences chaudes (cumin, fenouil et carvi) recommandés par les médecins français afin de soigner divers problèmes de santé. Ces plantes sont mentionnés dans la première version de l'"Encyclopédie" par Diderot et Alembert : « Semences chaudes ». L’Anethol composant principal de l’anis est 13 fois plus sucrée que le sucre ; ce qui explique sa popularité comme sucrant naturel pour divers préparations culinaires